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Le netlinking, l’achat de lien et Rocketlinks : interview de Maxime Doki-Thonon

10
Avr
Publié par

Maxime et Guillaume DOKI-THONON gèrent « Rocketlinks » une marketplace de netlinking, et d'articles sponsorisés. Aujourd’hui Maxime aborde les services offerts par Rocketlinks et nous fait part de sa position sur l’achat de lien.

Bonjour Maxime, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Bonjour Bertrand. Tout d'abord, merci d'avoir pensé à moi pour cette interview. Je m'appelle Maxime DOKI-THONON (mon pseudo est @maximedt) et je baigne dans le SEO depuis 5 ans maintenant. J'ai commencé par éditer des MFA dans les jeux, puis plus précisément dans les jeux d'argent (ça paye mieux !). Aujourd'hui, j'édite toujours des sites dans d'autres thématiques mais je me consacre surtout à l'agence SEOh et à RocketLinks, une plateforme française d'achat/vente de liens et d'articles sponsorisés. Deux sociétés que je cogère avec mon frère, Guillaume DOKI-THONON !

Comment t'est venue l’idée de Rocketlinks ?

En tant qu'éditeur de sites, notamment dans un domaine concurrentiel comme les jeux d'argent en ligne où tout le monde achète des liens, j'ai commencé à vendre des liens il y a maintenant 5 ans. D'abord en direct, puis en tant que "broker" pour d'autres webmasters et enfin sur des plateformes concurrentes. En parallèle, en travaillant pour des clients, j'ai aussi été amené à acheter des liens. Ces expériences m'ont permis de me rendre compte des avantages d'une plateforme par rapport au contact direct (facturation, rapidité) mais aussi des inconvénients de chaque plateforme, en tant qu'éditeur et annonceur.
Avec mon frère et associé, nous avons décidé de lancer une place de marché spécialisée sur le marché francophone en ajoutant des fonctionnalités qui n'étaient pas présentes chez les concurrents. Je pense notamment aux métriques SEO fournies sur chaque site que nous avons vraiment poussé au maximum (SEMRush, OpenSiteExplorer, etc…).

rocketlinks

Comment vous est venue l’idée de travailler en famille, entre frères ?

Guillaume et moi sommes complémentaires, nos compétences ne se chevauchent pas : je m'occupe de la partie SEO et Guillaume s'occupe du développement commercial de la société. Il peut par exemple être amené à faire une démo de RocketLinks au sein d'agences de communication ou d'agences de référencement. Les contacts qu'il entretient et les retours qu'il obtient auprès des annonceurs me permettent ensuite d'améliorer la plateforme avec le développeur. De plus, de nombreuses sociétés sont ralenties à cause de conflits ou de désaccords entre associés. Entre frères, les désaccords existent depuis la naissance et on a appris à faire avec : ils ne nous retardent donc pas et nous font même avancer plus vite.

L’achat de liens, c’est interdit non ?!

J'entends souvent cette phrase 😉 Il ne faut pas oublier que Google n'est pas un état, l'achat de liens est interdit par les guidelines de Google, pas par la loi française. Je tiens aussi à noter qu'à partir du premier lien créé artificiellement (annuaire, site de communiqué de presse, etc…), vous allez de la même façon à l'encontre des guidelines de Google. Celui-ci peut appliquer des sanctions qui se limitent à son propre territoire : le moteur de recherche.

Il existe deux types de sanctions différentes :
– La sanction appliquée à un éditeur de sites vendant des liens. Elle touche uniquement le PageRank du site vendant des liens (PR grisé ou fortement diminué). En aucun cas vos positions en sont impactées. Cette sanction permet à Google de dissuader les futurs intéressés.
– La sanction appliquée à un annonceur achetant des liens. Ces sanctions sont très rares et sont souvent appliquées à de gros sites connus de toute la communauté des SEO, pour donner l'exemple.

En effet, il est bien plus difficile pour Google de reconnaître un lien acheté dans un article d'un "vrai site" (c'est à dire pas fait exclusivement pour faire des liens) qu'un lien sur un annuaire ou un communiqué de presse, et cela l'inquiète ! En revanche, en achetant "mal" vos liens comme n'importe quelle autre campagne de Netlinking classique, vous pouvez toujours être la cible d'un filtre comme Penguin ou une sanction automatique (à cause d'une suroptimisation des ancres par exemple). Au vu des dernières mises à jour de Google, je ne considère pas que l'achat de liens soit plus risqué que d'autres sources de liens plus classiques. Au contraire.

Prévoyez-vous des développements particuliers pour Rocketlinks cette année ?

Techniquement, nous comptons ajouter un système de catégorisation des sites en plus du moteur de recherche actuel pour faciliter la sélection. Nous avons plein d'autres améliorations dans les cartons. En effet, nous sommes toujours en version bêta et nous prenons en compte tous les retours des utilisateurs (que nous remercions), RocketLinks est donc le fruit d'une amélioration continue ! 4000 sites sont actuellement disponibles dans le catalogue, nous prévoyons de proposer 6000 sites d'ici la fin de l'été et 8000 d'ici fin 2013. Évidemment, cela n'est possible qu'en restant impliqué dans la sphère SEO française, dont beaucoup éditent des sites, comme nous l'avons fait en sponsorisant le SEO Campus mais aussi en faisant connaître RocketLinks auprès des blogueurs amateurs.

En véritable passionné de SEO et de BH, tu t’amusais pas mal sur le web, il y a quelques temps. Comment as-tu le plus appris et développé tes connaissances ?

Tout d'abord, j'ai suivi des blogs traitant du SEO comme celui de Marie (Mar1e.fr) et SEOBlackOut. J'ai aussi participé à plusieurs communautés SEO comme SEOSphère et la Black Hattitude (ancien forum de Rudy – Discodog), ce qui m'a aussi permis de développer un bon réseau de contacts.
Puis j'ai compris qu'en pratiquant, on apprend à une vitesse folle ! A mes débuts, je lançais des sites dans tous les sens, ce qui m'a permis d'acquérir de bonnes connaissances dans la création, la gestion et le référencement de sites (utilisation des CMS, Domaining, Design, Développement web, etc…). Je revendais des sites assez souvent en pour pouvoir relancer d'autres projets plus gros par la suite, ce qui me permettait de tester encore de plus de choses grandeur nature. Les concours de référencement sont aussi un bon moyen de tester des choses que l'on ose pas tester sur ses sites qui rapportent. Bref, je pense qu'il ne faut pas hésiter à se lancer pour s'entrainer, tester et constater les effets par soi-même, surtout quand on part de zéro et qu'on a rien à perdre.

Merci Maxime
 

Bertrand Masselot sur Google+ Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Youtube Suivez-nous par RSS Auteur : Bertrand Masselot
Bertrand Masselot est expert en visibilité internet, référencement web et mobile. Il a travaillé pour de nombreuses marques et grands comptes chez Publicis, avant de créer la société Volumium.
Contactez Volumium – TEL : 06 61 74 53 98

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Cet article a été écrit par Bertrand Masselot

7 commentaires

  • Maxime DOKI-THONON says:

    Merci Bertrand pour l'ITW !

  • Centre d'appel says:

    ah d'accord!! maintenant je comprend mieux  le principe de l'achat de liens! 

  • Ange says:

    effectivement l'achat de lien n'est pas puni par la loi, sinon tous les SEO seraient en prison pour avoir crée des liens, lol, je plaisante bien sûr. Merci pour cet article cela aide bien à comprendre pas mal de choses

  • Merci pour l'interview, on comprend mieux qui est derrière Maxime! Qui est omniprésent sur le net 😉

  • Adrien says:

    Merci pour la mise en ligne de cette interview très enrichissante!

  • Bastien says:

    C’est vrai que moi aussi je croyais que l’achat de liens était interdit. Cette ITW remet bien les choses au clair et c’est bien de le préciser aux internautes qui comme moi et bien d’autres, se seraient trompés au sujet de l’achat de liens. Merci!

  • Article très intéressant. C’est vraiment une formation gratuite pour ceux qui débutent dans le domaine du référencement, spécialement les liens sponsorisés. Merci et bon courage.